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Éric Péron

portrait | palmarès | interview
Portrait

Éric Péron, la passion de naviguer

A 41 ans, Éric Péron en a vu des océans, gravi des crêtes écumeuses et subit les affres des zones sans vent. Le skipper breton fourbit ses armes dans l’olympisme, avant de se lancer sur le très exigeant circuit Figaro Bénéteau où il fait des étincelles et marque les esprits.
Éric Péron enchaîne dans cette décade, pas moins de 10 traversées de l’Atlantique en course et 5 Solitaires du Figaro. Et comme il aime par-dessous tout naviguer, il embarque en Grand Prix sur les grands trimarans Orma qui marqueront toute une génération de marins. 

Equipier complet, très à l’aise au large, il est appelé pour courir, sur le bateau franco-chinois Dongfeng, la Volvo Ocean Race, là encore, une course mythique, longue et âpre : 9 mois de navigation planétaire contre les meilleurs marins hauturiers du monde.
Animé par sa passion pour la navigation, Éric Péron multiplie, encore ensuite, les expériences, notamment en Imoca et en Flying Phantom tout en performant en Figaro Bénéteau.

Naviguer toujours et encore, plus haut, plus loin, plus fort. Aujourd’hui Eric est en passe de concrétiser l’un de ses rêves d’enfant : courir, en solitaire, la Route du Rhum sur un multicoque, un trimaran de 15 mètres, véloce, fougueux.

Palmarès

Un skipper éclectique

2014 - 2019 Course au large : IMOCA / VOR 65

2004 - 2019 Course au large : Figaro 2 / M34 / Figaro 3

1998 - 2003 - 2019 Régate olympique : 470, 49er, Flying Phantom

Interview

5 questions à Éric Péron

Bonjour Éric, on t’a vu sur beaucoup de supports différents de la voile olympique au Figaro Bénéteau en passant par le Flying Phantom, l’Orma, l’Imoca, ou encore le Vor 65, qu’est ce qui t’anime dans ce nouveau challenge Ocean Fifty ?

Oui, je me définis comme quelqu’un d’assez éclectique. Je suis avant tout animé par le plaisir de naviguer et d’être sur l’eau. Après 3 saisons consécutives en Figaro, le passage à l’Ocean Fifty s’est presque fait naturellement. J’avais envie de changer de support et l’Ocean Fifty rassemble plein de qualités avec un circuit complet et disputé. Le bateau est finalement plutôt simple d’un point de vue technologique et on y a très vite de belles sensations. En plus, le support permet une immersion facile pour nos partenaires. Il n’y a pas à dire, les multicoques restent vraiment des bateaux fabuleux !

Quel regard portes-tu sur le circuit Pro Sailing Tour ?

Le Pro Sailing Tour s’est créé au moment même où de mon côté, je montais mon projet de Route du Rhum en Ocean Fifty. Mes partenaires du French Touch Ocean Club étaient déjà emballés par le support. A l’époque on parlait encore de Multi 50. L’évolution de la Classe en Ocean Fifty et la création du Pro Sailing Tour sont donc arrivés comme une cerise sur le gâteau.
Le format de course est vraiment super intéressant : faire venir des équipiers à bord permet de mieux comprendre les réglages, d’agréger des compétences, de créer un partage. Sportivement, ça fait des régates plus serrées, plus palpitantes ; j’ai hâte d’y être ! Cela dit, soyons honnêtes, notre bateau n’est pas pensé ou conçu pour l’équipage, mais plutôt pour le solitaire. Sur ces régates, on ne sera pas les favoris, mais on va essayer de tirer notre épingle du jeu.

La Route du Rhum en ligne de mire

Pour moi, la Route du Rhum est vraiment associée aux multicoques : Enfant, les victoires de Florence Arthaud, Laurent Bourgnon ou encore Michel Desjoyeaux, me faisaient déjà rêver. J’en garde des souvenirs incroyables…

Comment te définirais-tu ?

Je suis quelqu’un d’assez pragmatique, plutôt pugnace, ça doit être mon côté breton, ça ! (rires).Sinon, j’aime la simplicité. Je pense d’ailleurs que mon bateau dans son ergonomie répond à ce même principe de simplicité, et de sécurité aussi. C’est important pour moi, d’avoir totalement confiance en mon bateau, d’y être à l’aise et en confiance ! On sait que ces machines peuvent s’emballer très vite. Leur pilotage demande une attention, une concentration de chaque instant. Le maniement des multicoques en course est toujours délicat : c’est un savant mélange de réglages et de confiance. Il faut savoir placer le curseur au bon endroit et pour cela, la meilleure recette c’est de naviguer le plus possible.

Peux-tu nous présenter ton partenaire KOMILFO ?

A l’origine, KOMILFO est un réseau d’amis entrepreneurs qui ont décidé de mettre leur énergie en commun en créant un réseau d’indépendants. Cela leur permet d’échanger, de créer des leviers commerciaux, de proposer un catalogue nationalisé et tout un savoir-faire dans la pose de stores, pergolas, fenêtres, portes, portails, portes de garage,…
Le groupement, qui a maintenant 20 ans, a fait ses preuves, il est en constante évolution et croissance, et utilise majoritairement des matériaux et des fournitures françaises ce qui est un gros point commun avec le French Touch Ocean Club ; On a cette même démarche de mettre nos compétences et notre énergie en commun pour aller plus loin.
L’alchimie s’est créée assez vite avec KOMILFO. Dès notre première réunion, ça a accroché très facilement, je crois qu’on était sur la même longueur d’onde. On avait le même langage, ce qui a permis de concrétiser notre collaboration.

Team Komilfo

L'équipe KOMILFO SPORT

Courues en solitaire, les courses au large se préparent en équipe. Pour mener à bien son projet, Éric Péron a su s’entourer de gens aussi passionnés que lui. Tous sont animés par ce même engagement, ce même esprit de bien faire et l’envie de collaborer tous ensemble pour emmener Éric Péron au bout de ses rêves.

Christophe Boutet : Chef de projet technique, sportif et logistique
Damien Texier : Boat Captain – Spécialiste matelotage et gréement
Eliott Le Dem : Préparateur – Spécialiste composite
Équipiers : Thomas Le Breton, Clément Giraud, Elliot le Dem, Christophe Boutet, Thomas Rouxel, Thierry Chabagny, Miguel Danet
David Lasnier / Sébastien Josse : Cellule météo / routage

Équipe communication

Pierre Giboire : Agence Mer & Media
Julie Cornille : Attachée de Presse
Eve Bougault : Rédaction
Paul Bessereau : Réseaux Sociaux
Aurélie Aubron : Médias vidéos
Fanny Evenat : Animation réseau des partenaires 

Éric Péron bénéficie des formations dispensées par le Pole Finistère Course au Large de Port La Forêt dans des domaines aussi variés que la préparation physique et mentale, la nutrition, la gestion du sommeil, les logiciels de navigation ou encore la météo.